Un blogue de Mathieu Bouchard
À quel point Phillip Danault manque au Tricolore?
Par Salle des nouvelles
Jeudi dernier durant la nuit, les Canadiens de Montréal ont connu un très fort match, l’emportant 4 à 0 contre les Sharks de San Jose.
Un scénario du genre était idéal pour offrir au club une confiance et une recette à conserver pour la suite des choses. Hélas, ce n’est pas ce qui est arrivé.
Ce samedi après-midi, le CH croisait le fer contre les Kings de Los Angeles, dont l’ancien Tricolore Phillip Danault fait maintenant partie intégrante. Josh Anderson a marqué le premier but de la rencontre pour donner de l’espoir d’un autre jour heureux, mais la troupe de Dominique Ducharme a vécu à nouveau ses léthargies.
Le club du légendaire Luc Robitaille n’a fait qu’une bouchée du bleu-blanc-rouge. Si la partie s’est bien commencée pour Anderson et sa bande, la réalité a rapidement pris un autre sens. Alors que Phillip Danault affrontait son ancien groupe, il ne pouvait s’empêcher de les hanter par de belles performances.
En effet, le Victoriavillois a su briller comme il avait l’habitude de le faire dans la Belle Province. Auteur d’une passe sur le deuxième but d’Alex Iafallo, Danault a complété son match avec quatre lancées, deux mises en échec et un taux d’efficacité de 50% sur les mises en jeu.
On parle de statistiques très satisfaisantes, sans toutefois montrer une forme de logique à son salaire surpassant les cinq millions de dollars. Malgré tout, ce match nous a montré à quel point il est important, même quand il n’est pas le plus dominant sur la patinoire.
Même si Danault ne compte qu’un point dans cette joute, son compagnon de trio Alex Iafallo a réussi deux buts et une passe. En plus, le joueur étoile Anze Kopitar a profité de Danault pour compléter deux mentions d’aide.
Kopitar n’a peut-être pas besoin du Québécois pour produire, mais le numéro 24 se charge des rôles plus défensifs, ce qui permet moins de pression et plus d’espace au capitaine des Kings pour pouvoir inscrire son nom dans la feuille des pointages. Le vétéran de la Slovénie en est présentement à une moyenne de plus d’un point par match, une première pour lui depuis la saison 2017-2018. La corrélation est donc claire.
Pendant ce temps à Montréal, Nick Suzuki a la lourde pression de mener le groupe offensif sans un gars défensif comme Danault. Résultat, il n’a aucun but marqué en neuf joutes et son trio est nettement moins productif que l’an dernier, vu cette lourde pression.
En bref, on a de nombreuses preuves que Danault manque énormément aux systèmes offensifs et défensifs du Canadien et cette défaite de samedi nous l’a fait avaler tout rond. Sur ce, Montréal tentera de mettre fin à ce voyage de la bonne façon ce dimanche 16h contre les Ducks d’Anaheim. Il suffit d’espérer un meilleur dénouement à raconter.
En collaboration avec Mathieu Bouchard
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